Si j'avais les sous pour, il y a bien des Artist Editions de chez IDW, déjà sortis, sur lesquels je me jetterais
Je reconnais toutefois que parmi les plus "récents", à venir, celui ci doit être intéressant
Le lancement hyper médiatique de la nouvelle série X-Men par Claremont et Jim Lee fut un peu mon chant du cygne, mon décrochage progressif du comics mainstream, mais ce bouquin doit contenir des pages de ses anciens X-Men il y avait de jolis choses
Il y a peut être cette page de l'épisode 2
Ce qui est certain est qu'il y a tout le premier épisode
Déjà beaucoup de caricature de Lee, comme la double ci dessus avec des perso tous en tension et grimaçants, mais un effet madeleine qui fonctionne chez moi, un encrage très adapté et un lettrage par l'un des meilleurs, réalisé sur la planche même qui plus est
Cetet double page de Magneto m'avait bien saisi
La voir de près doit être un autre monde, par rapport à la colo, refaite ou pas
29 commentaires:
J'ai sûrement dit plein de fois ici que j'avais adoré Jim Lee, Todd McFarlane, Marc Silvestri, jusqu'à mes 15/16 ans (1992-1993), et combien ils m'ont déçu, quasi en quelques mois d'Image comics où l'enchantement s'est rompu, quasi définitivement et quasi complètement.
Quasi.
Et c'est dans ce "quasi" que je sais que je ne résisterai pas une seconde à acheter ce Artist Edition dont la seule couverture (X-Men 277) m'avait alors littéralement hypnotisé.
Pour en revenir à la recolorisation, Il y a quelque chose qui ne marche plus complètement avec l'usage d'une palette restreinte de quelques couleurs... sur un dessin foisonnant de détails qui s'éloigne du minimalisme puissant du mètre-étalon des comics (Kirby).
Alors l'évolution vers une colorisation "in your face", qui colle avec l'évolution d'alors de la colorisation informatique, les goûts de l'époque, était sans doute inéluctable.
Mais quand je regarde ta première image (la triple miniature de l'ensemble des couvertures du numéro 1 de X-Men) : je constate que seule la colorisation vintage comprend que les persos (premier plan) doivent se détacher du fond (rochers). Et pour ça, une couleur différente (gris-bleu).
C'est lisible. Même en tout petit.
La nouvelle colorisation, les rochers deviennent terre, gadoue, et Wolverine y disparaît.
Vintage : 1
Moderne : 0,5 ("pour l'effort de présentation" - comme on disait à l'école).
"La voir de près doit être un autre monde, par rapport à la colo, refaite ou pas"
J'en suis totalement convaincu aussi.
J'ai la chance d'avoir une Lee/Williams (totalement mineure, hein, on ne s'excite pas !) dans ma collection et je peux te dire qu'entre l'original et la version publiée, et bien, c'est effectivement... un autre monde.
J'étais déjà convaincu avant de l'acquérir que Scott Williams est un très bon encreur.
Depuis, je pense que Scott Williams est en fait un p... d'encreur quand il le veut, et voir presque tous ses efforts gâchés par la colo, ça fait vraiment de la peine...
surprenant que non seulement cette generation d'artistes n'ait pas pu contenir cette vague de colorisation "moderne" mais qu'une bonne partie l'ait souhaitée, encouragée même
Je n'ai jamais accroché le wagon Lee que je trouve raide et maniéré. Je me souviens de mes camarades qui s'évertuaient à dessiner comme lui… je n'ai jamais rien compris à son talent, mais par contre, j'aime le travail accomplie par Williams sur son trait.
Mon message ne sert à rien, juste à insister sur un point sous forme de question : suis-je le seul à être réfractaire à ce dessinateur ? À l'époque, je me demandais si je n'étais pas juste passé à autre chose, tant il a tout bousculé sur son passage et avec les images boys a transformé le paysage graphique. Aujourd'hui, je cherche toujours les nouveaux artistes de comics qui savent / sauront me faire vibrer, donc je crois bien être un grand attardé ;)
ca ne manque pas d'attardés ici, moi le premier
Moi il m'a séduit puis agacé, puis repoussé puis séduit...
Un peu comme le Toddler
S Williams m'a étonné Je ne suis pas son plus grand fan mais j'ai vraiment un souvenir de grande surprise en le lisant, dire qu'il était fan absolu de Janson mais était incapable d'un tel lacher prise, ce qui en dit long sur les 2 en fait
Je ne sais pas si c'est si surprenant que cela, en fait.
On en revient toujours à peu près à la même chose : Image.
Quand on y réfléchit bien : les McFarlane, Lee, Williams, etc... sont "nés" avant, ils ont été formés dans le "monde d'avant" Image.
Comme tu le dis toi-même, on sent bien qu'à ce point charnière, à cette époque du nouveau mag d'X-Men, ils avaient tous commencés à se relâcher (tu cites la tension et les grimaces ; j'ajouterais la groooosse hachure...).
On est quoi à ce moment-là... à 6 mois, 1 an de la création d'Image ?
Et chez Image, il y avait ce goût de ce type de couleur.
Elle faisait partie du package de la "nouveauté".
Entre ceux qui se relâchaient d'un côté, encouragés parce que ces comics se vendaient désormais par centaine de milliers ou plus (et qui n'allaient pas tarder eux-même à abuser de la splash page), et d'un autre côté, la division Liefeld (lui et ses sbires) qui était bien contente que la couleur soit là pour aider à remplir des pages vides (de talent, mais aussi de traits)...
Résultat : tout le monde a mordu à l'hameçon !
Certains coloristes emblématiques de cette époque (je pense à Brian Haberlin) ont fini d'enfoncer le clou... Ils vendaient de la couleur et grâce à eux les pires studios de colorisation ont fini par exister dans les années qui ont suivi (Liquid...)
Donc, non, finalement, cela m'étonne pas.
Les choses se sont emboîtées mécaniquement comme çà. C'était l'époque.
(Oups, comme j'ai tardé et pour que ce soit compréhensible dans le flux, je réagissais donc à la remarque de Phil : "surprenant que non seulement cette generation d'artistes n'ait pas pu contenir cette vague de colorisation "moderne" mais qu'une bonne partie l'ait souhaitée, encouragée même")
"ca ne manque pas d'attardés ici, moi le premier
Moi il m'a séduit puis agacé, puis repoussé puis séduit...
Un peu comme le Toddler"
Je crois que les ancens que nous sommes avons tous été un peu victime de plusieurs dessinateurs. Soyons indulgents avec nous-même... :-)
"S Williams m'a étonné Je ne suis pas son plus grand fan mais j'ai vraiment un souvenir de grande surprise en le lisant, dire qu'il était fan absolu de Janson mais était incapable d'un tel lacher prise, ce qui en dit long sur les 2 en fait"
Je pense que Williams est trop dans le détail pour pouvoir se lâcher en fait...
Il peut faire des choses extraordinaires dans le détail et c'est quelque part son problème (ne pas oublier, aussi, que c'est un TRES grand fan de Bernie Wrightson). Du coup, comment veux-tu qu'il puisse lâcher prise à la Janson? :-)
Scott Williams ? "TRÈS grand fan de Wrightson" ?
Intéressant !
Étonnant que ça ne se voit si PEU ?
(En tout cas, je n'y aurais jamais pensé.)
Moi qui ai toujours été un fan transi/moite devant l'encrage de Wrightson et ses "ancêtres" (Wally Wood/Frazetta/Jeff Jones...) et qui ai si souvent dessiné avec leur travail à côté de moi(semaine dernière encore, le Cannon de Wood)... je suis surpris.
Des influences, normalement, ça se voit.
Scott Williams, je l'aurais mis avec l'école Neal Adams/Crusty Bunkers et son prolongement/développement ouvert (à mes yeux) par Terry Austin ou Kevin Nowlan (d'ailleurs, l'encrage de Scott Williams sur Jim Lee pour l'épisode des X-Men avec Serval, Jubilee et Psylocke "Lady Mandarin" à Madripoor face au Mandarin a quelque chose de "Nowlanesque" (petits traits raides, hachures nerveuses, parcimonie !).
Je serai curieux d'écouter Scott Williams parler de ses influences.
C'est ça, j'étais déjà sidéré de ne rien voir de Janson sur ses pages, mais là en + avec Wrightson!? !!
Attention ! Je n'ai pas dit que çà se retrouvait forcément dans son travail franco...
Mais par contre, Williams aime les artistes méticuleux et çà, je pense qu'il y a çà chez lui.
Pour vous en convaincre, allez déjà faire un tour sur son CAF, car oui, c'est un bon petit collectionneur :
https://www.comicartfans.com/gallerydetail.asp?gcat=1665
Et naviguez en particulier dans les sous-catégories :
"The Muck Monster by Bernie Wrightson"
"More Bernie Wrightson art"
Vous verrez que c'est un des artistes qu'il collectionne le plus.
Et profitez-en pour faire moisson au passage de ses avis sur ses (souvent) fabuleuses possessions :
"This just makes me happy. There are a few artists that I just can't seem to get enough of and classic Wrightson is one."
"Who was this Bernie Wrightson guy? I was just mesmerized by the style and substance of this artist, and at a time when I really didn't know the identities of specifc artists. It was a revelation to me then, and amazing to me now to see the original in all it's black and white glory."
Bon appétit ! A table !
(et qu'on ne me dise pas que Kirby, qu'il aime aussi, n'était pas un méticuleux. Au contraire)
Mais oui !
J'oublie que Bernie Wrightson a aussi cette facette chirurgien de l'encrage (Frankenstein, Muck Monster...).
D'ailleurs, Williams a choisi pour son image de profil sur comicartfan...un détail de cette illustration (une des nombreuses écartées au final !) par Wrightson pour Frankenstein :
https://www.comicartfans.com/gallerypiece.asp?piece=27309
Mazette ! Quelle collection de DINGUE !!!
et comme il a du Frazetta, je dirais même "Mazetta" !
Il n'a qu'un seul Frazetta, mais bon, quand on voit le Frazetta, je comprends son commentaire :
"My only Frazetta. I am content."
:-)
(Moi-aussi, un Frazetta comme çà, çà me suffirait bien)
"cette facette chirurgien de l'encrage" : j'adore cette remarque et je m'en souviendrai.
Entre temps, il en a acquis 2 autres, 3 domaines très différents du maître (1 strip des années 50, une pin-up préhistorique à la moue inquiète, et une planche de "Werewolf, sa toute dernière BD (pour Creepy).
Les 3 ont été éditées en France dans le (rare) Frazetta chez Xanadu.
J'aimais déjà bien Scott Williams, mais là, je passerai bien chez lui avec un bouquet de fleurs et du whisky.
https://www.comicartfans.com/gallerypiece.asp?piece=299032
Le problème, c'est qu'il y a déjà la queue devant chez Scott Williams.
Plein de gars avec un bouquet de fleurs, une bouteille de whisky et un ticket avec un numéro dessus...
Sur cette commission trouvée dans Twitter, quelqu'un dit trouver une ambiance Bernie Wrightson.
https://pbs.twimg.com/media/EcVFw7WWAAQNvgW?format=jpg&name=large
Je laisse les spécialistes juger.
Mouais, comme tout dessin "moody" et avec une gargouille
je dirais que mon ressenti Wrightson ici, en étant TRES loin de bien connaitre son boulot, est de l'ordre de 4%
Bof.
La tentative d'encrage de la cape, sans doute, s'éloigne de ce qu'il fait habituellement.
À la fois c'est un joli Batman Jim Lee/Williams... et à la fois, on l'a vu 1000 fois, le coup : "Je suis constipé, en plus il pleut."
voilà
concédons un essai de Wrightson raide sur la cape sous le bras : )
J'suis d'accord avec vous.
Puisqu'on parle de Wrightson, en ce moment, je revisite Alex Raymond et je suis tombé là dessus :
https://64.media.tumblr.com/dfbfa52b52dab344e9c9a08f21806325/tumblr_nh46axPy4j1rhjbado1_1280.jpg
Voilà surement un des inspirateurs de Bernie Wrightson, non ? Et de pleins d'autres, notamment Buscema, Frazetta, Williamson et j'en passe.
Bon, je sais, ça n'a plus aucun rapport avec le thème de cette entrée, mais comme on a dévié sur Wrightson, ... Et en plus, je déteste Jim Lee
"Voilà surement un des inspirateurs de Bernie Wrightson, non ? Et de pleins d'autres, notamment Buscema, Frazetta, Williamson et j'en passe."
Très certainement !
Philippe, après le sujet concernant la sortie du premier tome de Photonik 3, vas-tu faire une entrée sur le décès de Quino le créateur et dessinateur de Mafalda ?
rien de prévu parce que :
je ne connaissais quasi rien de son oeuvre
je n'ai que très peu lu Mafalada
si je marque tous les décès malheureusement le blog sera uniquement sur ça
bon week end à tous
Je comprends : Tout le monde n'a pas la même passion pour une bd. Moi j'aime Mafalda, parce qu'en entrant en quatrième j'ai pris Espagnol seconde langue et que la professeur nous a appris les bases grâce aux bandes dessinées Mafalda.
Dépasse Mafalda, Phil, et jette un œil à ses dessins sans paroles !
Avec Mordillo et Sempé, Quino était un sacré poète.
Que tu fasses une entrée ou pas, ça vaut vraiment le coup en effet !
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