C'est un monument de la BD mondiale que nous propose Komics Initiative!
La campagne de financement participatif fut un succès donc les deux premiers volumes ne devraient pas tarder à arriver en librairie
Ils sont déjà chez les contributeurs
Avec Love and Rockets c'est une énorme saga que vous allez découvrir, ou redécouvrir
Les frères Hernandez font partie des pionniers de la bd/comics indé aux usa, animant leur histoire depuis 40 ans, à 3 puis deux essentiellement
Les styles de Jaime et de Gilbert sont faciles à identifier, les récits se coupent, se recoupent...
Je suis très longtemps passé à côté, même si je savais que c'était une œuvre magistrale, je le lisais bien dans Scarce, ado
j'ai fait des essais, mais les vf étaient pour le moins partielles et décousues, ne donnant pas forcément envie de rentrer dans cet univers
J'hésitais ces derniers temps, à sauter le pas attiré par l'intégrale Fantagraphics quand j'ai appris que KI allait en faire une vf
Hop, pas sauté
Ca commença comme ça il y a 4 décennies
C'est pour le moins foisonnant, plein de vie, de rebondissements de tout en fait
On suit les histoires de Palomar city, de Maggy, Hopey, et tant d'autres, avec amusement, tendresse, colère, envie, tristesse, joie... Je ne partage pas tous les délires des auteurs, ni tous leurs choix de thèmes mais on s'en fout l'un chasse l'autre et au final on est immergés. C'est du soap intelligent, vif, humaniste
avec un trait qui évolue, qui bouge, mais qui est sacrément bon, pour les deux frères
Jaime (la partie Maggy & Co) est plus "clean", très net, avec des jeux de noir et blanc travaillés; Gilbert (Palomar & Co) est plus trash, semble plus spontané, exagère plus les expressions
Ici les exemples sont en vo pour ne pas abimer mes livres
J'ai hâte d'avoir la suite
Je ne connais pas la vo mais cette vf est au top
Un superbe boulot d'edition, une trad qui se lit de façon très fluide...
Allez vite retrouver tout ce beau monde, il en vaut la peine
Enfin, toujours chez cet éditeur, j'ai commandé, reçu, mais pas encore lu... un monstre :
grand, gros, lourd, épais, magnifique
Je vais découvrir cet illustrateur si influent, du début du XXème siècle, avec délectation, et je tacherai d'en parler ensuite
une illue vo
41 commentaires:
Comme toi, je connais cette BD de réputation depuis très longtemps (sans doute les mêmes Scarce & co), mais je n'ai pas encore sauté le pas, même si étrangement je possède quelques numéros de la première et deuxième série récupérés dans un lot.
Il faut savoir se jeter à l'eau effectivement de temps en temps.
L'année dernière, à l'occasion de la sortie de "Berlin" de Jason Lutes, j'ai fait le même démarche que la tienne et je ne l'ai pas regretté (pour ceux qui voudrait savoir, Berlin est un très gros pavé, une oeuvre chorale à la base publiée sur plus de 20 ans en singles annuels. L'histoire se déroule à l'époque de la République de Weimar, dépeint la montée des extrémismes de façon précise et dépasse largement les images d'Epinal que nous avons en tête sur le sujet depuis notre enfance et nos cours d'histoire. Il en ressort paradoxalement une vision éclairante sur notre actualité).
Oui, un jour surement, je lirai moi-aussi Love & Rockets
de mémoire j'avais lu 2 ou 3 comic, puis des gros pavés au Seuil, mais sans suite, et un petit livre vf plus récent, me donnant au final une impression de bordel
Là je pense que le côté bordel sera là mais assumé et plus "cohérent"
De prime abord je suis plus Jaime que Gilbert mais on est encore que dans les années 80, ca va bouger
Lutes me tente assez, je ne sais plus ce que j'avais lu de lui, mais pas Berlin
"Jar of fools" peut-être.
Scott McCloud le citait en exemple autrefois dans "Understanding comics" aussi c'est comme çà que je me suis mis à lire du Lutes, par curiosité. JOF est très intéressant mais aussi très déroutant. J'avoue que je n'ai pas pigé la fin (s'il fallait piger quelque chose, ce qui n'est pas forcément certain vu le propos de JOF).
Sinon, moi-aussi je suis plus Jaime que Gilbert à première vue, mais c'est surement, effectivement, une posture de base qui évolue lorsqu'on progresse dans L&R.
Luba y est peut-être aussi pour quelque chose ! :-D
sur que les arguments de Luba attirent l'oeil
Pour Lutes j'ai retrouvé, c'est vieux, et en vf Delcourt 1998: Double Fond, que j'avais, de mémoire, bien aimé, et il me semble que c'est bien la trad de JOF
- J'ai commencé à lire le tome 1 hier soir (reçu mon colis avec les tomes 1 et 2 samedi matin).
- Pareil que "Anonyme" (une signature en bas de commentaires, même un pseudo, ça aide à savoir à qui on répond ! =;o) ), c'est d'abord le dessin de Jaime qui attire (inspirant, bluffant, très au point dès le départ), mais je m'attends à adorer les histoires de Gilbert, car c'est généralement comme ça que ça se passe.
Le Sullivant, puisqu'il est 5% plus GRAND que le pavé américain (qui était jusqu'alors la seule édition au monde), est donc tout simplement la plus belle édition au monde de ce géant absolument unique, le dénominateur commun entre les graphismes de Disney période Fantasia (les Hippopotames qui dansent avec les crocodiles, ça vous parle ?) et les animaux de Franquin !
À la base, il y a T.S. Sullivant.
Merci pour cet éclairage, Phil !
le plaisir est mien d'abord
je ne suis plus fana des grands et gros livres, durs à lire, impossible couché...sauf art books car là on feuillette; mais ce TS Sullivant il sera posé sur une table pour apprécier ce qui semble somptueux
Les histoires de Gilbert je m'en souviens un peu car c'est probablement ce que j'ai lu en vf de plus récent au Seuil, mais celles de Jaime je les découvre et au dessin c'est vraiment faussement simple car il y a de vrais tours de force, discrets mais présents
quant à la signature des anonymes j'ai baissé les bras : ) pourtant c'est en effet mieux que "cher anonyme" et on met dans le corps du texte le nom qu'on veut
Pas grave
En voyant ce type de dessin, je me demande si T.S. Sullivant avait été influencé par son prédécesseur, J.J. Grandville.
Totalement inconnu chez moi mais qques secondes sur le net rendent cette question légitime
Ma première réaction, ce matin, a été de me dire que T.S. Sullivant n'était qu'un suiveur, mais ce n'est sans doute pas si mécanique que çà.
Je n'ai jamais entendu parler de lui, alors que Laurent et toi, visiblement si.
Mon père m'a mis le nez sur Grandville à l'adolescence par contre.
Comme bouquin de référence, il avait çà (je m'aperçois que çà date) :
https://www.abebooks.fr/servlet/BookDetailsPL?bi=31063393925&searchurl=sortby%3D17%26tn%3Dj%2Bj%2Bgrandville%2Brevolutionnaire%2Bet%2Bprecurseur%2Bde%2Bl%2527art%2Bdu%2Bmouvement&cm_sp=snippet-_-srp1-_-title1
Amusant que le traître à la nation que je suis amène le grand ancien sur la table alors que vous amenez l'anglais.
Cela dit, je suis sûr que Laurent aura un avis sur le sujet, le lien éventuel ou non entre les deux auteurs, etc... A suivre !
Traître a la nation?
(l'américain, pas l'anglais, pardon)
La Vf et moi, çà fait deux depuis 25 ans.
Ça va c'est pas une grosse trahison
Alors j'ai en effet un avis (on dira même un simple ressenti), sur le sujet.
Dessiner des "animaux humanisés". On ouvre le dossier de l'anthropomorphisme.
Pour ce qu'on en sait, l'idée vient de la littérature (Fables d'Ésope, puis de Lafontaine).
Et comme ces histoires ont fait par la suite l'objet de versions illustrées, on au eu besoin de donner aux animaux des caractéristiques humaines par le dessin.
Mais ce qui distingue pour moi l'école européenne (Gustave Doré, Grandville, Beatrix Potter, etc.) de l'Américaine (T.S. Sullivan, Disney, Walt Kelly - Pogo - Pixar, etc.), c'est que chez nous, les dessins d'animaux gardaient leur apparence réaliste au niveau de la tête... plantées sur des corps humains habillés selon la fonction (riche, pauvre, roi, bourgeois).
Chez T.S. Sullivant (et les suivants, de la branche américaine, donc), les animaux sont dessinés dans leur état de nature (nus, sans habits), mais ce sont leurs têtes, caricaturées, à qui on prête un visage, et une bouche en lieu et place de gueule. Petit à petit, on va les habiller pour d'évidentes raisons de pudeur (short de Mickey, haut de marin pour Donald, etc.).
Mais très vite, les films de Disney vont être vus en France, et influencer à leur tour les dessinateurs animaliers (Calvo, Uderzo, Gotlib, Franquin donc), et c'est la branche américaine, plus séduisante, plus empathique (comparez un dessin d'animal-humanisé par Granville et par T.S. Sullivant pour comprendre) qui l'emporte sur la française.
Amusant : samedi dernier, en compagnie de Thierry "Roman de Renart" Martin, nous avons traversé le grand parc de sa ville de Nancy, saluant au passage, le buste de Grandville qui était natif de la ville (il y a aussi une rue à son nom). Nous avons dû faire la même chose à Strasbourg, il y a 10 ans, ville natale de Gustave Doré.
Ben voilà, je me doutais bien.
Merci !
ah oui merci, très instructif
PS : tu parlais de Walt Kelly, Laurent. Je lui trouve lui un point commun avec Grandville, celui de la satire politique -notamment- très ancrée dans son époque, trop, à tel point que la compréhension en devient difficile pour les yeux des lecteurs modernes.
Traduction : j'adorerai lire Pogo, dont je trouve le graphisme super, mais passé 2, 3 strips à l'essai, je ne comprends guère rien des références et cela rompt très vite le charme...
J’ai découvert les frères Hernandez dans « Mechanics » chez Comics USA puis dans « Pain, Amour et Fusées » de Los Humanos Hernandez, publié par les Humano.
J’ai surtout été impressionné par Jaime.
A ses débuts, on le comparaît à Moebius.
En voyant cette page, on peut comprendre pourquoi. Il y a une influence indéniable, ou, en tous cas, un hommage.
https://64.media.tumblr.com/00899e25d93cff93bfa3e62e98ea5b61/tumblr_oahbdxtXkm1rhjbado1_1280.jpg
Je l’ai ensuite suivi pendant longtemps dans les éditions Fantagraphics. Son style a rapidement évolué vers quelque chose de plus simple, avec une grande maîtrise des aplats noirs.
Assez vite, il n’y a plus de fusées, mais des petits drames au quotidien, vécus par des personnages principalement féminins, décrits avec une grande humanité.
Par moment, ça flirte aussi avec le monde des super héros (super héroïnes), ou du catch féminin, ou encore des petits groupes de punk rock.
Au fil des années, j’ai eu un peu de mal à suivre. Les personnages évoluent sans arrêt, vieillissent, de nouveaux apparaissent, formant des histoires à l’intérieur d’autres histoires, se quittent, se retrouvent, se croisent…
En plus, les parutions ont été de plus en plus espacées au fil du temps, ce qui n’aide pas.
Je n’ai jamais trop accroché à Gilbert, mais surtout à cause du dessin que je n’apprécie pas trop. Donc j’ai lu de loin en loin, et, du coup, ça me semble encore plus décousu…
A noter “The Twilight Children”, avec Gilbert Hernandez au scénario et Darwyn Cooke au dessin.
Ah oui chez comics usa j'avais vu ça de loin. J'ai lu Twilight...sans en garder un grand grand souvenir cependant
Et une petite anecdote, pour montrer que, moi aussi, j'ai de la culture.
Love & Rockets c'est aussi le nom d'un groupe de rock formé par des anciens membres de Bauhaus. Ce nom a été suggéré par Alan Moore en référence à la série des frères Hernandez.
D'ailleurs, Alan Moore a réalisé un courte histoire avec Jaime Hernandez au dessin.
https://twitter.com/alchemichael77/status/764343268846936064
Là, non mais !!!
Nous ne doutons pas de ta culture :) je crois aussi que ce groupe a, un temps, gené les frères et n'avait pas eu l'accord
"Mais ce qui distingue pour moi l'école européenne (Gustave Doré, Grandville, Beatrix Potter, etc.) de l'Américaine (T.S. Sullivan, Disney, Walt Kelly - Pogo - Pixar, etc.), c'est que chez nous, les dessins d'animaux gardaient leur apparence réaliste au niveau de la tête... plantées sur des corps humains habillés selon la fonction (riche, pauvre, roi, bourgeois)"
Laurent, si je te comprend bien, chez nous, les personnages anthropomorphiques ont un corps humain et seulement la tête liée au règne animal ? Je suis d'accord par exemple pour Grandville mais je garde un souvenir du chat botté de Doré où le chat est vraiment un chat. Mais je ne maîtrise pas toute l'œuvre de cet artiste. Idem pour Potter dont je garde le souvenir de vrais animaux habillés.
Ma seule certitude porte sur Calvo. Les personnages de ce dernier sont vraiment des animaux. Des animaux habillés mais des animaux.
Petite anecdote : le célèbre propriétaire des studios de Burbank adressa une lettre aux éditions G.P qui publièrent « La bête est morte » pour demander des modifications au sujet du loup qui représentait Hitler. Les américains trouvaient que le personnage de Calvo ressemblait trop avec le loup qu'ils avaient utilisé dans leur dessin animé antinazi, Der Fuehrer's Face en 1943 (sauf erreur). Du coup Calvo fut contraint de changer l'apparence de son loup. Il effaça ou transforma (je n'ai pas le livre sous la main) toutes les truffes de tous les loups qui représentaient les allemands dans son récit.
Ce qui n'empêcha pas, d'après Marijac, que Disney, séduit par le travail du dessinateur, propose à Calvo de de travailler pour lui. Réponse négative de l'intéressé. L'américain est venu chercher le français, donc à mes yeux, c'est la branche française qui l'emporta sur la branche américaine. Quel chauvin, je fais :)
Pour en revenir à "La ménagerie insolite", j'avoue que je n'ai pas participé à la souscription ulule, tellement je reste encore contrarié par les fautes dans "Shop Talk". Mais en découvrant, ton actualité du jour, je me suis dit que tout le monde avait droit à l'erreur. Passionné par les pionniers de la BD, je suis donc passé sur le site ulule lié à l'ouvrage. Et je découvre que suite à "des pénuries diverses, la production des coffrets a pris du retard." Et que Komic Initiative est dans l'attente de ses derniers exemplaires pour "finaliser tous les envois" des souscripteurs. Des infos sur le sujet ? A ce jour, peut on commander l'ouvrage ? Ca m'apprendra à ressasser ma déception :(
Le râleur qui parle de Calvo et Disney s'appelle Lionel. Pardon pour l'oubli :)
Hehe. J'ai vu l'histoire des coffrets. Comme je me fout des coffrets à un point...je l'avais pris sans en contribution. J'imagine qu'il est donc dispo sans
Je vais regarder ça, de suite. Merci Phil. LIONEL.
Triste nouvelle, Tim Sale est décédé à 66 ans :(
La mauvaise nouvelle est signée LIONEL !!!!!!!!!
Mouais.
Je vous ai lu ici rouspéter sur Shop Talk et ses coquilles, à plusieurs reprises.
Et c'est bien votre droit.
Je ne suis pas l'éditeur, mais je vais le défendre.
Car Dieu sait que je le fait tourner bourrique régulièrement pour des coquilles que je trouve encore trop souvent dans ses livres (il en reste TOUJOURS de ces petites saloperies, y compris dans ton livre, Phil et y compris dans les miens. TOUS !).
Mais concernant Shop Talk, ce ne sont pas ces 3-4 coquilles (même si un oubli d'article m'a fait bondir aussi) qui réduisent l'intérêt du bouquin. Et je trouve dommage que ça semble réduire la performance qui consiste à avoir fait exister un tel bouquin, en français, et si unanimement important qu'absolument aucun "vrai" éditeur (je pense à Delcourt, car ils ont édité presque tout le catalogue Eisner chez nous) ait jamais jugé utile de le traduire avant.
OUI, ça aurait été mieux sans ces coquilles. Et il y a des chapitres entiers où vous n'en trouverez pas une seule.
Bref, ça me démangeait un peu de le dire.
Revenons à Sullivant : je vouslais dire que chez nous, les animaux sont systématiquement dessinés de manière réaliste, comme des artistes zoologistes. Que ce soit Potter, Grandville ou Doré. Qu'ils soient habillés ou pas.
Le grand apport des ricains (avec Sullivant en chef de file incontesté), c'est une humanisation (ou anthropomorphisation) par le visage !
Et en effet, le procès de Disney à Calvo vient de ce que j'explique juste à la fin : c'est que cette école Américaine a fait des petits chez nous, et que l'école classique Grandville-Doré a peu fait de petits, dans dessin animalier.
(souhaitant être plus clair comme ça).
j'ai hésité à faire une entrée sur Tim sale mais en dehors d'un souci de temps, et Adams + Perez...marre de cette faucheuse
J'ai"juste" compilé des images, sur Fb (même si je sais que certains n'y vont pas)
C'est triste
Merci pour tes précisions Laurent.
Pour en finir avec Shop Talk. J'ai reconnu ici même l'intérêt et le mérite d'avoir fait exister ce bouquin. Et plus haut, je reconnais même un droit à l'erreur. Mais force est de constater que les coquilles ne se limitent pas à un chapitre mais quasiment à tous. Et j'avoue avoir été très déçu et parfois très gêné dans ma lecture.
Mais finalement peut être que ma déception vient plus de l'absence d'information sur l'origine de ces coquilles. Il me semble que la chose aurait reflété un certain respect à l'égard des lecteurs. Comme nous avons été informé de la coquille concernant le prix avec un cadeau en compensation. Agréable le cadeau mais pas forcément nécessaire. A mes yeux, la communication est la chose la plus importante. Et j'avoue que si je privilégie de plus en plus dans mes achats, les éditeurs participatifs ou "indépendants" comme Black and White ou Néofélis, c'est aussi et surtout pour créer un échange entre d'authentiques passionnés comme ce que nous faisons, au quotidien, sur le blog de Phil. Et je reconnais, à nouveau, que l'absence de cet échange m'a manqué, voire, blessé. Dont acte.
Je comprends ta réaction Phil. J'espère aussi que la faucheuse va se calmer un peu. Lionel.
Oui.
J'entends mieux comme ça.
Et Phil a eu la délicatesse pour me dire en privé (mail) que, SI, il y a beaucoup de coquilles dans Shop Talk, et que je ne les ai manifestement pas toutes vues.
Bref. C'est chiant, les fautes/coquilles, on est tous bien d'accord.
Je n'ai pas eu le temps de lire tout shop talk, encore. Mais c'est vrai aussi que ça manquait comme livre important en vf.
Pour Tim Sale, je n'ai pas entendu parler de quelle maladie il était mort, mais c'est beaucoup trop jeune...
D'une manière generale, dans les bouquins pro les fautes c'est ch...les coquilles encore plus, mais pour relire pas mal de choses (enfin surtout ma chérie en fait) il est en effet impossible de toutes les trouver, et c'est très frustrant au final
Pour revenir aux Hernandez Bro je vais dès ce soir terminer le volume de Gilbert mais j'avoue moins accrocher aux histoire qu'à celles de son frère, sachant que je vais clairement laisser aux récits le temps de s'installer
J'ai lu Shop Talk. Passionnant de bout en bout.
Les coquilles ne m'ont pas dérangé, j'ai un cerveau suffisamment développé pour passer outre. Ce qui importe c'est le FOND ! Et c'est vraiment un ouvrage MAJEUR !
Sinon, je voulais faire un commentaire sur notre fascination pour les animaux dans les dessins politiques, ou même les comics. Pourquoi on choisi toujours les plus dangereux ou menaçants, et ça, depuis la nuit des temps : les loups, les panthères, les rhinocéros, les araignées, les chats sauvages, les aigles, les fourmis, les renards, les crocodiles, les chauves-souris, les hippopotames, les vautours, les guêpes, les chats, les rats, les cancrelats, les chihuahuas, les koalas, ...
Qu'on leur foute la paix, à ces pauvres bestioles ! Elles s'en foutent de nous ! De toutes façons, tel que c'est parti, il va pas rester grand chose !!!
Non, en fait je voulais dire qu'il faut aussi citer René Hausman ! Walt Disney est un petit Mickey derrière lui !
https://www.artcurial.com/sites/default/files/lots-images/2018-04-13-16/3811_10631158_0.jpg
Shop Talk vo est probablement le seul livre sur la bd que j'ai relu, en entier, et relu par bouts
j'ai toujours,mais alors touours eu un mal fou avec les animaux en bd, au point que même Disney me tombait des mains, jusqu'à Calvo, sans sauter le pas, Hausman ne me parlait guère et j'ai en partie arrêté Blacksad de ce fait
Puis ça cahnge :le roman de Renart de Thierry Martin... un garçon renard (un peu hors sujet) et la curiosité me font creuser
Et les pangolins... on en parle des pangolins :)
Dommages collatéraux
De cape...je n'ai pas réussi à dépasser le tome 1. Maus j'ai eu du mal, ado puis j'ai retenté et le fond l'a emporté, et l'oeuvre est hors norme fait dire
Faut dire
@Lionel : Désolé, je ne voulais pas être arrogant. Mais, bon, c'est la première édition en Français de Shop Talk et j'imagine qu'il y a encore un côté artisanal dans la réalisation des bouquins chez Komics Initiative. En plus de choix souvent audacieux, on peut comprendre et pardonner ces quelques erreurs.
Lionel c'est surement un tout. Un ami m'a filé le 1 car j'avais aimé Les Indes Fourbes mais non, le dessin + animalier + vers : je n'ai pas du tout accroché même si je sens bien qu'on est face à une bd intéressante
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