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lundi 13 janvier 2020

Semaine "grotesque" 1 : Mojo

 Ce personnage manipulateur, omnipotent et grotesque au possible, me fascinait un peu, ado
Il était, selon le ou la scénariste aux commandes, symbole du "power that be" dévoyé.
Il est devenu, d'une certaine façon, ce que Disney est aujourd'hui
Mais surtout, à mes jeunes yeux, il permettait d’avoir des scénar fun de Claremont (and Co) brisant les codes mainstream, et des bijoux d'Art Adams
 J'aimais bien les X Babies made in Adams
 
 
 Je crois que Rita était un peu calquée sur Ann Nocenti

 
 Ils foncent vers la maison des crossovers pour se planquer de Mojo/Disney. Ironique?
 un 'tit peu d'érotisme
 
 Le jeune A Adams (zoomez donc sur la signature, amusante) a fait ce dessin, modèle d'une statue plus tard
 
 Dur de reconnaitre Madureira dans ce dessin de jeunesse
 Jim Lee se caricature
 Mignola fait un boulot extra, élégant et au beau design
 Sacré Mojo
J'ignore ce qui fut fait de lui dans les années récentes

5 commentaires:

Laurent Lefeuvre a dit…

Mojo, ou le défouloir des auteurs !

Un espace où Claremont nous dit comment ceux qu'ils considèrent comme SES enfants (les X-Men), sont dévoyés, comme des outils, pour servir la machine à Cash Marvel.

Ce serait bien intéressant de connaître son ressenti sur eux.

En ce temps-là, la pression pour donner un titre solo à Wolverine (il était contre, et le titre va vite lui échapper, comme les origines de Wolvie, loin de ses plans initiaux) et la multiplication des titres X à venir (New Mutants, qu'il "lâchera" bientôt, X-Factor qui a changé l'histoire, etc.)

Bref, les X-Babies, sorte de prolongement du fameux "Contes de Fée de Kitty" (une vision totalement cartoon et déjantée des X-Men, racontée à la toute jeune Illyana par Kitty avant d'aller dormir), apparaissent clairement comme une déclaration d'amour de Claremont à ses "bébés" pour retrouver une sorte de libre arbitre face au vilain Marv... pardon : "MOJO" !

Et puis aussi un simple défouloir, sans conséquence ! Du cartoon à la Warner (Bugs Bunny, Daffy, etc.) plutôt que Disney (Mickey, Donald & co.).

Le paradoxe (prévisible !) c'est que devant leur succès, les X-Babies sont souvent revenus, caricatures d'eux-mêmes.

À quand une histoire "sérieuse" des X-Men... où ces derniers sont tellement englués dans leur ridicule attitude constipée d'icônes de mauvais films (merci de l'avoir dit, Martin S.)... que ce serait les X-Babies qui viendraient se foutre de leur gueule en les sauvant ?

Alan Davis au dessin ? Claremont au scénar ? Art Adams pour dessiner le volet "Mojoverse" ?

Je serais client !

Philippe Cordier a dit…

Bon ben déjà moi je valide tout ce que tu dis/ aimerais

Anonyme a dit…

"J'ignore ce qui fut fait de lui dans les années récentes"

Un annual fun par Paul Renaud notamment (bien loin de l'atmosphère habituelle, plus pesante, du titre Uncanny Avengers de Remender).

Philippe Cordier a dit…

Paul est des rares auteurs qui me font regretter de ne plus jeter qu'un oeil très très éloigné et détaché au catalogue de commandes chez Marvel
et du coup je rate des trucs
Mais là par exemple son taff avec Alan Davis au scenar j'ai, comme prévu, raté les préco du début mais je me fais une grosse note mentale pour bien commander le tpb car je sens que ca me parlera, ainsi qu'aux fans qui regrettent, je pense, les années 80/90

Zaïtchick a dit…

Je ne regrette pas les années 90, "Dark and Gritty", par contre j'aimais bien Mojo. Il contrebalançait bien l'horripilant Longshot.