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mardi 8 décembre 2020

Klaus & Bill

 Sang d'Encre, première nouvelle de la collection Comics Novel de Komics Initiative, va aller se faire une beauté chez l'imprimeur

Dire que j'ai hâte de le voir et, surtout, d'avoir les retours de lecture est un euphémisme

Dans l'attente je vous montre un peu de l'arrière boutique

Comme aujourd'hui, l'un des deux flics de l'histoire, Bill

Klaus Janson m'a fait l'énorme plaisir de le dessiner, en partant de la présentation graphique de l'illustrateur de la nouvelle, Thierry Martin

Voici une version colorisée "pour vous" ici, par Thierry

Il a choppé à la fois le physique, mais aussi l'attitude, la masse, une forme de lassitude...Top

Il est parti de ce rough au feutre sur papier machine


Il l'a scanné, a mis de la trame sur ordi et a "bidouillé", retouché, encré..entièrement en numérique!

Bluffant

Avec la blue line pour l'ex libris


Vendredi...son compère

5 commentaires:

Vinc a dit…

Vivement le livre !
J'aurai cru que le rough était numérique également.
Janson réussi quand même pas mal son passage au numérique ! Bon, d'original il n'y aura que le rough. Notre époque est vraiment un tournant… même les plus solides franchissent le cap du dématérialisé !

Philippe Cordier a dit…

ca fait longtemps qu'il y pense, mais il a, forcément, du mal à sauter le pas
je suis très admiratif à la fois du résultat et, surtout, du principe même de se remettre en cause après tant d'années
J'étais un peu dubitatif sur ses premiers essais d'inserts numériques dans son encrage (sur son taff solo/Freeze et sur JRjr) mais là sur ce dessin il m'a bluffé

Philippe Cordier a dit…

héhé
Eisner j'ai eu un truc dans le temps (dont il sera question dans la préface du Spirit à venir chez Black and White-quel teasing) et j'ai "eu" Kubert pour mon petit mag sur le Spirit alors ravi je suis déjà de ce côté

Pour Klaus Janson : me dit que c'est pour gagner du temps, une fois l'outil maitrisé
je pense que c'est d'abord pour rester "à la page"

Anonyme a dit…

Certains auteurs m'ont confiés qu'il y avait des (je dis bien des) plus-values et qu'il ne reviendraient pas au traditionnel pour leur quotidien.
Ce a quoi j'avais répondu : "Dommage, à part les dédicaces et les commissions, cela ne fait plus d'originaux pour les amateurs". Resteront les bds bien sûr, ou les oeuvres (si on prend en compte la révolution numérique), et on dira que c'est le plus important (ou, du moins, le plus important pour le plus grand nombre).

Philippe Cordier a dit…

il y a presque autant de réponses que de dessinateurs je crois : celui qui compte beaucoup sur la revente de planches a intérêt a beaucoup gagner en rapidité avec le numérique s'il ne veut pas perdre d'argent, celui qui accorde un intérêt unique au produit fini va voir si le numérique lui fait gagner du temps...
Pour Klaus il veut se prouver, je pense, qu'il est capable de maitriser un "nouvel" outil, tout en gardant le principe de l'original majoritairement
Il ne vend pas ses originaux dessin et encre donc le souci est réglé de ce côté là, il s'amuse juste avec l'outil. Quand il encre qqun d'autre que lui , à ma connaissance il n'a encore utilisé le numérique que sur JRjr et ca reste marginal donc il y a l'original encré à revendre et l'acheteur s'amusera à voir des ajouts et modif faites sur ordi, donc ca reste gagnant gagnant à ce stade