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lundi 15 octobre 2018

Vieux Venom!

 Si j'ai bien compris,le film Venom est sorti
Dire que je m'en moque est un euphémisme (je n'irai pas le voir) mais voir passer des pubs m'a rappelé que ma scénariste préférée avait œuvré sur le gars, il y a longtemps, avec un Kelley Jones en mode qui cachetonne, et que je me relirais bien cette œuvre de commande par curiosité
 
 
 
 
 Pour moi Venom, en, tant que méchant, c'est David Michelinie/ Todd McFarlane
 
 Ce rcm vf m'avait ravi, avec le numéro 300 us, création officielle du "bad Venom"
 
 Seulement voilà, avant d'être Venom le gros méchant, Venom c'est d'abord un costume "magique" rapporté par Peter Parker de ses Guerres Secrètes
Ron Frenz, sur la série régulière de l'époque, a donc eut à le dessiner très rapidement, au retour du perso de son périple extra terrestre
 et c'est le dessinateur de la mini série GS/ Secret Wars, Mike Zeck, qui a forcément dessiné ce symbiote le premier dans un comics
 
 Qui dit succès ciné dit argent, donc plein de créateurs potentiels du personnage se bousculant au portillon
Je ne trancherai évidemment pas mais si on parle du "méchant Venom" pour moi les créateurs sont Michelinie et McFarlane
Si on parle du costume noire l'histoire est assez connue : c'est Jim Shooter qui a scénarisé la première apparition, avec Zeck au dessin donc, mais il a clairement dit que l'idée vient d'un fan, Randy Schueller,qui a envoyé une proposition à Marvel : que Reed Richards fasse à Peter un costume en "molécules instables", comme ceux des FF. Costume destiné selon lui  à le faire "mieux adhérer" aux murs, et noir pour qu'il se fonde dans l'ombre
Shooter a donné la preuve de l'achat de cette idée par ses soins
 Schueller souhaitait, parait il, que l'araignée sur le costume soit rouge, car plus discret dans l'ombre, ce dont semblent attester les premières recherches demandées par Shooter, à Rick Leonardi (le" Denny" interrogé sur la page serait Fingeroth, editor de l'époque des titres Spidey)
Il parait qu'au début du film un gars hurle dans la foule, qu'une scène se passe vers le"building Schueller"! Amusante consécration, quart d'heure de gloire de celui qui toucha donc 220 usd (en 82) pour un perso aujourd'hui bien différent mais sur tous les écrans de cinoche

14 commentaires:

franck a dit…

J'avais adoré la partie où Spidey ramène le symbiote des guerres secrètes et toute la partie allant de la découverte de ses spécificités (avec humour parfois comme lorsque Parker est crevé en pleine journée parce que le symbiote l'a trimbalé toute la nuit à son insu) jusqu'à ce que Spider-Man parvienne finalement à se débarrasser de cet hôte devenu trop encombrant grâce au son des cloches.
Mais depuis qu'il est devenu un personnage à part entière, un alien de plus en plus violent et bourrin qui va d'hôte en hôte, je déteste ce perso. Je trouve qu'il prend désormais trop de place dans l'univers Marvel et qu'il n'apporte rien à part des runs toujours bien bourrins et qui ne font pas dans la dentelle. Surtout, hormis à ses débuts, je ne comprendrai jamais son succès... Bref, gros gros bof... et évidemment aucun raison que j'aille voir le film.

Philippe Cordier a dit…

je ne connais pas du tout le perso post 1990 comme mon entrée le prouve, mais sur les débuts je suis comme toi, j'avais été captivé par le run dessiné par Frenz et les "balades nocturnes" du costume

Cromosome a dit…

+ 1 sur tout ce qui vient d'être dit. J'ajouterai seulement que j'associe le bad Venom (Venom tout court, plutôt, car si on parle du symbiote, il n'a jamais été "gentil" même en tant que costume de Peter) à toute l'époque des comics Image, c'est à dire les MacFarlaneries et surtout immondes Rob Liefielderies qui font des comics des années 90' des torche-culs illisibles : pépés aux jambes démesurées et gros nénés, héros aux biscotos surdimensionnés et gros flingues à l'avenant (inversement corrélatifs à l'épaisseur des scénarios...). Perso, je ne sais pas si c'est parceque j'avançais en âge ou si c'est du à cette évolution des comics, mais c'est là que j'ai décroché (ma toile d'araignée).

Philippe Cordier a dit…

on a probablement des âges proches et des réaction similaires :)
même si je me suis accroché un peu sur les années 90, mais pas bien longtemps

Philippe Cordier a dit…

olala ça promet rien qu'avec le titre ce venom Space Knight!!!!
Le Nocenti/Jones m'avait laissé un sentiment mitigé, il faudrait que je le recherche dans mes vieilles boites de rangement

Nolegz a dit…

@Cromosome et @Phil, même génération donc même allergie aux comics Image, même décrochage.
Quand tu as été biberonné aux graphismes de Byrne et de BWS, Liefield faisait vraiment du mal aux yeux. Seul McFarlane relevait graphiquement le niveau, ce qui fait j'ai un peu suivi son run sur Spider-Man (l'arnaque des 15 covers du #1...) et donc Venom mais j'ai quand même vite lâché aussi. Heureusement qu'il y avait tous les bons chez Dark Horse, sinon je n'aurais plus mis les pieds dans un comics store (donc rue Dante) dans les 90's.

Sinon merci pour l'anecdote sur l'inventeur du costume noir. Je l'avais trouvé très moderne à l'époque des guerres secretes, surement aussi grâce au dynamisme des dessins de Zeck.

Pour en revenir à Venom, mouais, bof, j'irais pas non plus voir le film ;-D

Philippe Cordier a dit…

nous sommes entre vieux ronchons :)

le costume noir, à l’origine me fascinait autant qu'il me gonflait (la peur de ne plus voir le vrai- naif que j'étais, ignorant alors l ’éternel retour du statu quo)Seul me gênait vraiment le fait que les toiles sortaient du dessus de la main, anti ergonomique au possible

Fred a dit…

Rick leonardi aura donc travaillé sur la création de deux des plus originaux design de spidey: celui de Guerres secretes et le Spiderman 2099. J aime beaucoup le Venom qu a dessiné chris Bachalo. Le cotê baroque et torturé du dessin fait merveille sur le personnage.

Philippe Cordier a dit…

je l'ai raté
Bachalo m'a emballé à un point incroyable avec Shade puis Death, et ensuite son virage Marvel m'a perdu assez vite
alors que je vois bien que de temps en temps il fait des choses intéressantes, mais ...trop tard :)

Fred a dit…

Bachalo est un artiste fascinant. Sur Shade on découvre son goût pour l expérimentation. Les mises en page sont inventives.
Sur les deux mini série Death on redécouvre le personnage attachant qui était apparu sur la série Sandman. Les dessins gracieux sont de plus embellis par la mise en couleur de Steve Oliff qui maîtrise l outil numérique en utilisant une jolie palette de couleurs désaturées.

Le virage Marvel est très intéressant. Bachalo est un artiste caméléon qui officie sur les séries vedette de l éditeur. Le Ghostrider 2099 est malgré ses défauts une série graphiquement très proche de Vertigo. Sur les séries récentes de Bachalo, le dessinateur intervient aussi sur la mise en couleur.
Je ne serais pas surpris qu on assiste à une prochaine mutation de son graphisme. A une forme d abstraction et d épuré qui le rapprocherait ainsi d un autre génie des comics à savoir Mignola

Philippe Cordier a dit…

je suis d'accord sur à peu près tout si ce n'est que je n'ai plus vraiment suivi après ses Uncanny X-Men, trop décevants pour moi (alors que ses Gen X étaient assez épatants)

Fred a dit…

Les premiers Gen x sont encrés par Buckingham l encreur habituel de Bachalo. Les pages que liivre le tandem sont sombres et torturés. L'encrage est assez épais et l ensemble donne au titre un côté Vertigo.
Sur les uncanny X, c est tim Townsend qui fait les finitions. Le dessin gagne en joliesse en accentuant son côté manga. Ce n est pas déplaisant mais peut éloigner les admirateurs de la première heure.

Philippe Cordier a dit…

l'encrage, ou le changement de, ne me gêne pas trop car dans leurs genres les deux sont bons, mais j'ai souvenir de changements dans le dessin, à la fois plus simple (grosses têtes) et "mal détaillés" qui me gênaient
Et ne parlons pas de Steampunk, probablement superbe en n et b mais rendu illisible par la colo

Fred a dit…

Ah oui Steampunk c etait le projet personnel de Bachalo. Un peu difficile à lire. Les pages accumulent les petites cases. La coloration etouffe le dessin par l utilisation excessive de texture. La série a été publié par Cliffhanger le micro label de Wildstorm crée à l origine par jim Lee. Cliffhanger qui regroupe alors les travaux creator-owned de Madureira, Campbell et Ramos est le point de jonction stylistique entre comics et manga: D’où la présence de grosses tetes et gros yeux.