Grosse salve de Mignola en ce samedi confiné, mais en couleur cette fois, car ce pro du n et b se prête bien à une colo de bon goût
Sur des illues peu vues pour certaines
Un mélange de vieilleries, de son beau style période Gaslight...
et amusante modernité
Moderne et que je trouve vraiment...renversante
Plus ancien, et chouette
Tiré d'un incontournable recueil d'illues vertigo, un sandman qui m'avait charmé
charme qui opéra des années plus tard sur cette féline
Les aplats de couleurs vont bien à Mignola (cf le génial Dave Stewart)
S'il s'agit d'autres chose, il faut qu'il s'en charge lui même et alors la magie opère également
Je sais que sur ce genre de dessin en noir et blanc je serais "blasé" par le côté redite, mais en couleurs je fonce, et au moins autant sur celle du dessous
Sur deux de ses meilleurs jobs, et les moins vendus, il avait le top de la colo de l'époque :
Richmond Lewis qui faisait des couleurs superbes pendant que son mari révolutionnait le dessin
Il n'y a que Sherlyn Van Valkenburg qui me fascina avec plus que des aplats
Sur ce 100% MM (au dessus, l'encrage est de Williamson) je pense que la colo peut également être de sa main, sans certitude
Je termine avec des photos de celui qui est devenu un sage
sans la barbe quelques temps avant
Et le voici bien avant, vers 90, sur une planche de l'histoire de Metropol montrée au début de ce confinement
Je me souviens bien de celle ci, période imprint Legend, avec ce qui me semble être du Jack Davis au mur
Que ceux qui sont bloqués, artistiquement, par la "légende Mignola", dites vous que l'on peut démarrer (très) piètre encreur (sur W Johnson ici) et devenir ce qu'il est devenu
11 commentaires:
L'illustration de Deadman, c'est tout bête, mais l'utilisation du rouge au milieu de tons neutres (voire d'un aplat d'une seule couleur) , ça fonctionne toujours ! Encore plus quand la composition joue sur ça.
Il y a vraiment de très jolies choses.
Même s'est aujourd'hui un peu en mode automatique, quand il quitte Hellboy, c'est tout de suite plus amusant (son Mario par ex).
Il y a vraiment de très jolies choses. J'aime tout autant le n&b que la couleur chez Mignola.
Puisque le sujet est la couleur, je n'ai pas le souvenir qu'il ait été
mal servi par celle-ci dans la plupart de ses travaux ...
Des Mignolas par centaines,
Des Mignolas comme autrefois.
Je ne sais pas comment faire,
Les Mignolas sont toujours là.
Génial!!...comme tout les samedis!
Je ne sais pourquoi, le Pingouin m'évoque des airs de Tim Sale (la main, le parapluie).
La dizaine d'illustration est vraiment magnifique et cet épouvantail est à tomber mais bon j'ai depuis tout petit, une attraction compulsive pour les dessins d'épouvantail.
Ça pourrait peut être faire l'objet d'une nouvelle entrée si jamais tu es un jour en manque d'inspiration? Moi je serai preneur...
Mignola s'est mis à l'aquarelle depuis quelque temps.
L'image 9 doit en être une.
Il perd peut être en force, mais ça le sort du mode automatique où il était tombé.
Mignola forever !
Alors à moi, Michaël, l'image du Pinguouin, avec ses silhouettes d'oiseaux silencieux, m'évoque les compositions de Sergio Toppi !
Je ne serais pas étonné que, comme Walt Simonson ou Bill Sienkiewicz, Mignola soit aussi un adepte de l'Italien.
:)
je pense aussi que Toppi est une reference de Mignola, au moins pour les compo d'illues ou de couv
Marrant ton évocation des épouvantails Michael, je feuilletais ce matin des vieux Batman de Janson, et il y en a un avec l'épouvantail
je mets l'idée de côté
Et c'est malin maintenant, Cloclo ne me quitte plus
Tiens, t'es Unknown sur ton propre blog, bizarre !
Oui, l'épouvantail c'est une bonne idée : Scarecrow, un des ennemis récurrent de Batman, une couverture avec la cape de batman, sur une croix en guise d'épouvantail.
Il me semble que tu l'as montrée dans une de tes entrées, avec des versions non acceptées, mais je ne l'ai pas retrouvée.
Ces épouvantails ont effrayés des générations d'enfants par le passé, c'est une image très Burtonienne pour dans mon esprit. Heureusement ils ont disparus grâce au glyphosate, surement afin d'éviter que les marmots actuels ne soient traumatisés, du coup, y a quasi plus d'oiseaux non plus :(
Allez, petits cadeaux empoisonnés pour t'accompagner durant ton weekend :
Alexandra, Alexandrie
Alexandrie, où l'amour danse avec la nuit
J'ai plus d'appétit qu'un barracuda (les chœurs : barrACUDA !).
Oui, comme d'habitude je vais même rire
Comme d'habitude, enfin je vais vivre
Oui, comme d'habitude (bon là, je crois que c'est les violons qui y vont à fond la caisse..)
Trouvé JPP, le sujet avait effectivement déjà été "abordé" :
http://philcordier.blogspot.com/2013/05/epouvantail-chauve-souris-et-autres.html
Mais en tout cas celui de Mignola est mon nouveau fond d'écran, et j'vais même m'essayer à le griffonner (très humblement) dans mon carnet (Eh oui j'ai aussi cette drôle d'habitude de vouloir les dessiner alors que je n'ai que très peu de talent pour le faire, mais bon).
ah oui tiens, blogger déconne et me déconnecte pendant que je commente! etrange
j'avais oublié cette entrée, mais avec le nombre ca fait déjà quelques mois que j'ai abandonné l'idée de me souvenir de ce que j'ai posté ou pas
JP le Asterix de Chabat que mes filles ont beaucoup beaucoup vu me permet de souvent avoir Alexadrie en tête mais merci :)
Et Michael j'ai le même souci je dessine un peu plus que d'habitude, sans avoir le talent qui va avec , on s'en fout c'est libérateur (et frustrant :)
Moi aussi je dessine, plutôt, je gribouille, des trucs sans queue ni tête.
Pour ma part, je ne reproduis pas ce que je lis, mais j'improvise...
Quelques fois j'ai l'impression que je fais des trucs géniaux, c'est exaltant, on perd la notion de temps, ça peut durer une heure ou deux. Et après... je me rends bien compte que c'est nul.
Donc, oui, c'est aussi très frustrant.
Ca ne fait qu'augmenter mon admiration et mon respect pour tous ces artistes géniaux qui ont dû bosser comme des forçats pour arriver là où ils sont.
Même, quelques fois, je me dis, Rob Liefeld et bien, il est pas si naze que ça.
Effectivement, pour moi, la couleur, surtout aquarellée et de sa main , redonne de l'élan à l'envie de passer du temps, et pas seulement survoler, les illustrations de Mignola.
La délicatesse de l'aquarelle aux couleurs souvent lumineuse et où apparaît le blanc du papier, complète très bien le côté "brutal" de ses contrastes de noir et blanc assez cru.
Pas si évident mais il y réussit très bien.
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